À propos
Étonnante passion vous dîtes ? Pas tant...
Les rites funéraires piquent ma curiosité depuis que je suis enfant et j'ai souhaité en faire mon métier.
Lors de ma première année de Licence en Sociologie-Anthropologie, j'ai décidé de m'intéresser avant tout aux rites que l'on pratiquait chez nous, en France. J'ai ainsi réalisé mon premier stage en pompes funèbres et très vite été captivée par cet univers.
Mes huit années d'études supérieures ont été consacrées à une analyse anthropologique du secteur funéraire français : métier de conseiller funéraire, travail en crématorium et rite de crémation, modes de sépulture alternatifs et plus récemment, les funérailles écologiques.
J'ai en effet décidé de dédier mes recherches doctorales au récent phénomène des funérailles écologiques, qui soulève, à mon sens, de profondes transformations sur notre rapport au corps, à la mort et à l'environnement (thèse en cours).
Mes nombreux stages en entreprises de pompes funèbres et ma formation de Conseillère Funéraire m'ont également permis d'acquérir d'importantes connaissances empiriques et de développer une véritable anthropologie appliquée.
Du grec anthropos, "être humain" et du grec logos, "discours, science, savoir", l'anthropologie est l'étude de l'Homme, dans son ensemble.
Il est nécessaire de distinguer l'anthropologie biologique de l'anthropologie socio-culturelle.
Alors que la première s'intéresse aux traits physiques de l'Homme, la seconde porte son regard sur la relation physique, culturelle et spirituelle de l'Homme avec le monde.
L'anthropologie tente de penser et comprendre l'unité de l'Homme, à travers la diversité des cultures et la variabilité des formes de vie sociale.
Alors que la sociologie s'intéresse aux sociétés (notamment la naissance et l'organisation des groupes sociaux, ainsi que la relation entre ces groupes), l'anthropologie s'intéresse à l'Homme en société, aux rapports sociaux propres à chaque groupe social ou chaque situation.